Se lancer en affaires n'est pas toujours facile. Cela demande du temps, beaucoup de travail et de la patience pour en arriver à un résultat satisfaisant. Pendant plusieurs années, l'entrepreneuriat a été une problématique pour la province de Québec par rapport au reste du Canada. Les Québécois sont particulièrement reconnus comme un peuple frileux face à une telle démarche. C'est malheureux, mais c'est du moins ce que nous indique l'indice entrepreneurial québécois en 2013.
Contrairement au reste du Canada, le Québec tire de la patte en matière d'innovation et de création d'entreprises. Pour bâtir leur entreprise, les Québécois se fieront davantage aux programmes offerts par les différents paliers gouvernementaux au lieu de commencer à investir des sous venant de leur poche. Bien que plusieurs d'entre eux manifestent une véritable intention de miser sur un projet d'affaires, ils sont peu à se rendre jusqu'au bout. Pourquoi ? Pour diverses raisons. On n'a qu'à penser au doute, à une mauvaise préparation, à un capital insuffisant pour investir ou simplement par manque d'audace.
Or, il est de plus en plus ardu de stimuler l'entrepreneuriat. Le plus grand défi est de le rendre accessible à une forte portion de la population. Cela demande une motivation supérieure. Par contre, elle est pratiquement nulle en raison des efforts qui ne sont pas toujours déployés aux bons endroits. Mieux vaut s'inspirer des personnes qui investissent en eux et les aider à les mener vers un succès prometteur.
De plus, au Québec, les entrepreneurs sont beaucoup moins axés sur le développement des affaires au niveau international. Ces derniers sont plutôt conservateurs. Ils préfèrent orienter leurs stratégies dans leur communauté, croitre dans la province et, ensuite, étendre leurs activités dans le pays. Encore doivent-ils se rendre à la première étape, trouver une idée !
Cependant, la nouvelle génération d'entrepreneurs a un intérêt marqué pour l'entrepreneuriat. Près de 25% des 18 à 34 ans estiment avoir les compétences pour se lancer en affaires. Près de 8% ont déjà entamé des démarches dans ce sens. Par le fait même, les femmes qui peuvent sembler moins attirées par ce type d'activités réussissent à aller au bout de leurs idées. Près de la moitié de celles-ci osent et réussissent à pondre des résultats intéressants. Osez vous verrez !
Je vous invite à regarder une vidéo de Nathaly Riverin, directrice générale de l’École d’entrepreneurship de Beauce. Elle pourra répondre à plusieurs de ces questions et faire une brève analyse sur les différents types d'entrepreneurs que nous pouvons retrouver dans la province. De quelle façon se démarquent-ils des autres? Sont-ils ambitieux? Quel avenir voit-elle pour l’entrepreneuriat? Un portrait fort intéressant qui sera en plaire plus d'un.
Comment se porte l'entrepreneuriat au Québec ?
En résumé, pour qu'une entreprise puisse voir le jour et qu'elle puisse être viable à long terme, il suffit d'y croire. Même si cela ne fonctionne pas lors de la première tentative, il faut continuer. La peur est le pire virus pour se diriger vers un échec. N'hésitez pas à demander de l'aide auprès de personnes fortes qui seront vous guidez dans votre processus de mise en œuvre. La clé du succès: ayez confiance en vous ! Persévérez ! Tout est possible.
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