Le photojournalisme est un mariage entre
la photographie, le documentaire et le journalisme. Ils sont tous des outils
qui nous permettent de regarder le monde sous des angles qui suscitent un
intérêt auprès des citoyens. Cependant, observer une photo qui m'évoque la
crise identitaire canadienne à travers des Legos ou d'un enfant mort sur sa
tombe, cela me surprend. Pourtant, cette expression visuelle ayant un caractère
social ou politique est présente depuis que la photographie est monde.
Témoignage visuel, ce message nous indique que cette image raconte l'histoire
d'un moment controversé ou unique.
S'inspirant de l'histoire, de l'actualité
et des débats de notre société, bien des artistes utilisent ce médium afin de
communiquer leurs opinions et faire valoir des points de vue sur des réalités
de notre société. Leur but, relater des faits. À l'image des journalistes, ils
sont témoins d'un évènement. Par contre, c'est la lentille de leur caméra qui
capte leur sujet. Leur expression ne tient pas de l'ordre de la communication
propre, mais de la communication visuelle. Il est difficile pour cette pratique
de se faire valoir encore en 2011.
Bien qu'il est durement frappé par la
crise des médias, le photojournalisme reste encore très populaire auprès de
ceux qui admirent ces images. Or, pour de simples raisons techniques, le
photojournaliste prend plus de risques que le journaliste en soi. Il doit être
près de l'action et la critique peut avoir un impact beaucoup plus marqué que
celle du journaliste.
Bref, le photojournalisme est une forme
d'art qui permet de surprendre les gens et qui a de la difficulté à remonter la
pente. L'apparition des images amateurs et la gratuité de certaines photos
mettent en péril cette profession. Par contre, pour exprimer son opinion cette
pratique a sa raison d'être et alimente les débats.
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